Compte-rendu
du conseil d’école maternelle Ferdinand Buisson
1er trimestre de
l’année scolaire 2013-2014
08 novembre 2014
Présents :
L’équipe
enseignante : Stéphanie POMEAU (classe 1), Jean-Michel QUINZIN (classe 2), Stéphanie SCHLIENGER
(classe 3), Catherine CHAPRON (classe 4), Isabelle LE NARDANT (classe 5),
Christine FUCHS (classe 6), Sandrine CROS (classe 7), Julie COLIN (classe 8 le
vendredi), Françoise
QUINZIN (classe 8 et directrice)
Les Parents
d’élèves élus FCPE : Claire CHARLOT, Valérie DEYDIER, France DENOEUD,
Julie AGRAFEUIL.
Les Parents
d’élèves élus AAPEELA : Christine LONGIN, Ségolène DAVIERE, Michèle
AGAMIS, Cécile VICENTE.
Représentante de la
mairie : Madame AGUILAR
Questions diverses :
1)
Règlement
intérieur : inchangé, validé par le conseil d’école
2)
Structure
de l’école 8 classes (2GS, 1GS/MS, 2MS, 3PS), 10 enseignants ( ½ temps classe 3, et ¼ de décharge de direction),
9 ATSEM, 1 AVSI
Beaucoup d’enfants ne se sont pas présentés en petite section à la rentrée.
En conséquence, les petites sections sont peu chargées (< 25 élèves par
classe), ce qui n’est pas le cas des moyennes et grandes sections.
3) OCCE
4) Le compte-rendu financier a été présenté au conseil
d’école
5724,16 euros en caisse avec un excédent (produits>
charges) de 1337,42 euros .
Un versement en plusieurs fois pour les spectacles (4 fois)
a été proposé aux familles. A noter que la majorité des familles a choisi le
paiement en une seule fois.
La directrice a rappelé que l’OCCE participe pour partie
au financement de certains spectacles . Les dons effectués par les parents en
début d’année ne se substituent donc pas à la participation financière
spécifique pour les spectacles ou cinéma.
5) Récupération du lundi 02 septembre
Le mercredi 11 juin sera un jour de classe. En conséquence, les centres de
loisirs seront fermés.
6) Exercice de confinement départemental PPMS 2013
L’exercice du 07 novembre s’est globalement bien déroulé. Il a permis de
montrer que les conditions d’installation des enfants (assis sur des bancs et
chaises) étaient importantes pour qu’ils restent calmes. Il existe un plan B au
cas où cela soit nécessaire (dans les couloirs).
Il est rappelé aux familles qu’en cas de confinement réel (par exemple
tempête plan vigilance rouge qui se transforme en alerte et nécessite la mise
en œuvre de mesures de sauvegarde) les familles ne doivent ni téléphoner
(laisser les réseaux disponibles pour les secours), ni venir chercher leurs
enfants à l’école.
7) Cantine
La qualité des repas est en nette amélioration depuis la réouverture de la
cuisine centrale avec plus de produits « maison », des légumes mieux
préparés, des viandes plus tendres et de très bons gâteaux. Les enfants ne s’y
trompent pas.
Au goûter, les pâtisseries « maison » seront introduites
progressivement.
8) Fête de fin d’année
Elle est prévue le samedi 21 juin au matin. La compagnie « La
Faribole » a été retenue pour animer un bal avec des danses folkloriques
qui seront apprises par les enfants. Une répétition des danses entre adultes est prévue le samedi à 10h30 avec les Parents
volontaires.
La question du repas après la fête a
été évoquée.
9) Départ à la retraite
La directrice Mme Quinzin nous a informés qu’elle prendrait sa retraite à
la fin de l’année scolaire.
Mise en place des nouveaux
rythmes scolaires :
1) Calendrier
La mairie, par sa représentante Mme Aguilar, nous a rappelé le calendrier :
En avril 2013, les associations de parents d’élèves ont été consultées et
informées sur les différents schémas possibles, leurs avantages et
inconvénients.
En juin 2013 : il y a eu une conférence-débat avec le chronobiologiste
M. Touitou et les différents acteurs (enseignants, représentants des parents
d’élèves, associations et mairie)
Le 18 juin, un questionnaire a été remis à 3817 parents, 264 enseignants,
30 associations de la ville. La question du choix des associations consultées a
été posée à la représentante de la mairie par les associations de parents
d’élèves.
Deux réunions ont eu lieu en septembre avec l’Inspecteur de l’Education
Nationale et les directeurs d’école ainsi que 2 réunions avec les associations
de parents d’élèves.
Le projet pour la ville est présenté à tous les conseils d’école pour information
et des commentaires peuvent y être apportés. Il y a possibilité d’émettre des
commentaires ce qui est le cas du conseil d’école de la maternelle Ferdinand
Buisson.
Le projet devra être fixé durant la 1ère quinzaine de novembre
pour être présenté en novembre à l’IEN (Inspecteur de l’Education Nationale) et
au DASEN (directeur académique) fin novembre. Il sera ensuite présenté le 17
décembre au conseil départemental de l’éducation nationale. En avril 2014, un
projet éducatif territorial (PEDT) sera remis au DASEN. La Mairie y travaille
depuis déjà plusieurs mois. Les associations de parents d’élèves ont demandé à
la représentante de la mairie d’être associées à l’élaboration du PEDT.
2) Architecture de la semaine proposée
La mairie nous a rappelé que cette architecture est basée sur les choix
exprimés par les parents dans les questionnaires.
Le début des cours est toujours fixé à 9h. La pause méridienne est toujours
de 1h30 de 12h à 13h30.
Pour la maternelle, les temps d’activités périscolaires dans le plan sont
de 45 min de 13h30 à 14h15 et suivis par
le retour en classe jusqu’à 16h30. Pour les petites sections, la sieste se
substituera aux TAP. Pour les moyennes et grandes sections, il s’agira d’un
temps d’activités calmes (ludiques ou artistiques).
La neuvième demi-journée est fixée au mercredi matin de 9h à 12h avec possibilité
de récupérer les enfants avant ou après la cantine. La cantine aura lieu à
l’école.
La mairie étudie plusieurs possibilités pour le lieu d’accueil des centres
de loisirs. S’il y a une forte augmentation de la fréquentation des centres de
loisirs, leur capacité d’accueil ne pourra plus suffire. Le centre de loisirs se
fera alors en lieu et place de l’école.
3) Discussion sur l’architecture de la semaine
·
Les
45 minutes de TAP 4 fois par semaine, de façon régulière, sont bien adaptés aux
jeunes enfants . La possibilité de mettre des TAP le mercredi matin a été
évoquée par les enseignants.
·
Les
enseignants ont souligné qu’ils étaient très défavorables aux TAP en début
d’après-midi pour les enfants de maternelle pour plusieurs raisons listées
ci-dessous. Les enseignants avaient répondu au questionnaire de la mairie en ce
sens.
-
les
enfants de petites sections seront en sieste et n’en bénéficieront donc pas.
-
pour
la sieste, il y a une grande inquiétude si ce n’est pas les enseignants ou
ATSEM qui connaissent les enfants et qui ont l’habitude de s’en occuper. Les
enseignants soulignent que ce temps d’accompagnement à la sieste est un des
moments les plus difficiles à gérer avec une classe.
-
pour
les moyennes sections, cela pose le problème du temps de repos qui est parfois
un temps de sieste pour certains enfants qui en ont besoin. Les maitresses
connaissent les enfants et personnalisent ce temps. Il est préférable de le leur
laisser. Si ces enfants ne font pas de temps de repos, ils risquent d’être très
difficiles à reprendre en classe. Il peut en être de même mais de façon moins
prononcée en grandes sections.
-
problème
de stabilité pour de petits enfants avec succession d’intervenants différents (changement
d’intervenants deux fois dans la journée : à la cantine puis après la
cantine les TAP) avec des règles
différentes (scolaires ou plus souples en périscolaires) mais dans les mêmes
lieux entrainant des problèmes de repères.
-
Si les TAP ont lieu en fin d’après-midi, cela faciliterait la gestion des
listes d'enfants inscrits en tel ou tel groupe de TAP, le temps passé à faire
l'appel et les questions de responsabilité (quand s'arrête la responsabilité des animateurs et
démarre celle de l’enseignant ?
Les enseignants auraient juste à envoyer en TAP (ou non) les enfants de leur classe et ne seraient plus responsables des enfants après 15h45. Dans le scénario actuellement envisagé (TAP début d'après-midi), les enfants pouvant venir de différents groupes devront rejoindre leur classe après les TAP. Les enseignants craignent de passer un temps non négligeable à s'assurer que tous les enfants sont bien revenus. Par ailleurs : qui raccompagnera les enfants inscrits en TAP en classe ? (sachant qu’un enfant ne peut jamais être seul et doit être sous le regard de l’adulte responsable)
Les enseignants auraient juste à envoyer en TAP (ou non) les enfants de leur classe et ne seraient plus responsables des enfants après 15h45. Dans le scénario actuellement envisagé (TAP début d'après-midi), les enfants pouvant venir de différents groupes devront rejoindre leur classe après les TAP. Les enseignants craignent de passer un temps non négligeable à s'assurer que tous les enfants sont bien revenus. Par ailleurs : qui raccompagnera les enfants inscrits en TAP en classe ? (sachant qu’un enfant ne peut jamais être seul et doit être sous le regard de l’adulte responsable)
-
Les
TAP après la cantine risquent d’être un facteur d’agitation pour les petits au
lieu d’un retour au calme et des difficultés sont à prévoir pour constituer
leurs groupes alors que les enfants sont en récréation.
-
problème
des locaux. Si les classes sont occupées pour les TAP, les enseignants ne
peuvent plus préparer leurs activités, avoir leur temps d’APC. De plus, les
locaux seront probablement dérangés, sachant que dans des classes de petits
enfants, tout est conçu pour être à leur portée.
En conséquence, les enseignants proposent que les TAP
soient situés en fin d’après-midi à laquelle les associations de parents
d’élèves (FCPE et AAPEELA) se joignent considérant que les enseignants ont plus
de recul sur le sujet.
Pour que les TAP aient lieu toutefois à différents
horaires pour éviter la multiplication du nombre d’animateurs et pour les
fidéliser, il a été proposé qu’à l’inverse les TAP de l’élémentaire soient en début
d’après-midi car il semblerait selon les enseignants que cela ne perturbe pas
la classe ensuite.
Il est à noter que les propositions déposées sont
consignées officiellement et lues par l’inspecteur de l’éducation nationale.
·
Les
enseignants sont également plus favorables au samedi matin pour le rythme de
l’enfant, pour leur permettre une coupure nécessaire au respect du bien-être de
tous, pour le rythme des enseignants (moins d’absentéisme en cas de maladie
d’eux-mêmes ou de leurs enfants s’ils savent pouvoir compter sur la journée du
mercredi pour se reposer, meilleure gestion avec les enfants s’ils profitent de cette
coupure), mais
également pour favoriser les échanges avec les parents qui souvent ne
travaillent pas ce jour-là. Ils déposent donc une deuxième proposition en ce
sens.
·
Le
problème de la pause méridienne de 1h30 au lieu de 2h a été évoqué. Cela paraît
court quand il y a plusieurs services ce qui n’est pas le cas pour l’instant en
maternelle donc cela sera discuté en conseil d’école élémentaire.
4) Qualité des TAP
De grosses inquiétudes subsistent sur la qualité des TAP, des intervenants,
de la logistique. En conséquence, la FCPE a demandé dans un document officiel
joint au compte-rendu de conseil d’école qu’un comité de pilotage soit mis en
place avec une représentation de tous les acteurs (associations de parents
d’élèves, enseignants, mairie, associations…) pour mettre en commun des idées,
avis et tout organiser au mieux pour les enfants. L’AAPEELA se joint à cette
demande.
Les enseignants sont très inquiets sur le fait que sur un même lieu les
règles de comportement soient très différentes avec des intervenants peu ou pas
formés et de la fin de la « sanctuarisation » de la classe d’où des
problèmes de repères pour les enfants.
Il est souligné qu’il faudra 15 groupes tous les jours dans l’école (14
enfants par groupe).
Il sera très difficile de trouver des intervenants qualifiés, il risque d’y
avoir une compétition avec les communes avoisinantes qui recherchent elles
aussi des intervenants pour les TAP.
5) Critiques concernant la façon dont s’est déroulée la
concertation
·
Les
associations de parents d’élèves ont trouvé le questionnaire et la concertation
très maladroits (laissant à penser que les décisions étaient prises, n’annonçant
pas clairement que la Mairie comptait suivre ces résultats), qui pourraient
être responsables du faible taux de participation. Elles regrettent que les
parents des enfants qui à ce jour sont en petites sections n’aient pas été
consultés pour ce questionnaire alors que la mairie disposait de toutes leurs
coordonnées suite aux inscriptions scolaires pour la rentrée 2013-2014
réalisées courant mars-avril. Elles soulignent que, contrairement à ce qui a
été indiqué dans le courrier, elles n’ont jamais validé ou même vu avant
distribution la version définitive du questionnaire, que leurs remarques n’ont
pas été prises en compte pour la rédaction de cette version. Elles ont déploré
le fait que la synthèse des réponses au questionnaire ne fasse l’objet que d’un
encart très restreint dans le « Vivre à Antony » de novembre.
Les enseignants également auraient souhaité un retour détaillé des réponses au
questionnaire.
·
Elles regrettent
également beaucoup que les différents acteurs aient été consultés séparément
sans aucune réflexion collective pour partager avis, expériences, contraintes. Le
présent conseil a fait la preuve que les échanges entre enseignants et parents
étaient nécessaires pour une réflexion éclairée et fertile. Le cloisonnement
des débats, choisi par la Mairie, entraine aussi un climat de défiance quant au
travail réalisé pour la mise en place de ces
nouveaux rythmes. Par conséquent, parents d’élèves comme enseignants
souhaitent un changement radical de cap quant à cette façon de mener le
travail, et demande la mise en place d’une réflexion commune au sein d’un
comité de pilotage du PEDT pour construire ensemble, efficacement, le bien-être
des enfants dans leur scolarisation.
ANNEXE 1
Union Locale FCPE ANTONY
Antony,
octobre 2013
Avant de nous prononcer sur la proposition
d’organisation des nouveaux rythmes scolaires définie par la mairie, nous
souhaitons souligner notre réprobation :
- de la manière dont l'enquête
auprès des familles a été menée (questionnaire orienté, questionnaire par famille et
non par parent, ne tenant donc pas compte des parents séparés, non-consultation
des familles des enfants inscrits pour la rentrée 2013),
- du fait que la Mairie n'a
communiqué que très partiellement les résultats des enquêtes (résultats de 4
questions seulement sur 12 dans l'enquête parents),
- du manque de temps entre la
présentation de la proposition de la Mairie aux présidents de fédérations et la
tenue des conseils d'écoles qui doivent se prononcer (3 semaines dont 2
semaines de vacances scolaires), rendant impossible une véritable consultation
des familles,
-
de l'absence de réunion de la caisse des écoles sur le sujet (la Mairie
consulte les acteurs séparément plutôt que d'organiser un débat réunissant
parents, représentants de la
municipalité, enseignants, élus et
inspecteur).
Au-delà des votes exprimés lors des conseils
d’école sur le cadre de mise en œuvre de la réforme sur les nouveaux rythmes
scolaires, nous souhaitons faire part à la Mairie et à l'Inspection de
l'Éducation nationale de nos
exigences sur le contenu et les
conditions de mise en œuvre de la nouvelle organisation de la semaine
scolaire :
1 – La mise en place rapide du
comité de pilotage du PEDT incluant la participation des représentants de
parents d'élèves, tel que prévu par la Circulaire ministérielle n° 2013-036 du
20 mars 2013[1].
2 – L'engagement de la mairie,
si le mercredi est la demi-journée supplémentaire retenue, à mettre en place la
garderie du mercredi matin, ainsi que la possibilité de récupérer les enfants,
à midi après la classe, à 13H30 après la cantine, et après le centre de
loisirs.
3 – La présence des ATSEM dans
les classes de maternelle pendant la 9ème demi-journée, conformément à
l'article R412-27 du code des Communes[2].
4 – Le recrutement
d’animateurs encadrant les TAP en nombre suffisant, comprenant un volant
permettant d'assurer le remplacement des animateurs absents.
5 - Des recrutements réalisés
sur des contrats attractifs et pérennes permettant l’embauche d'animateurs
formés et qualifiés.
6 – Des activités de qualité
et diversifiées : mise en place d'un cycle annuel d'ateliers tournants
proposés aux enfants
7 – Une organisation réaliste
et efficace des TAP sur le plan de la logistique : locaux, matériel,
déplacement, transport en car, etc.
Nous souhaitons tous que la mise en œuvre de cette réforme soit une vraie réussite pour les petits antoniens.
La FCPE Antony
ANNEXE 2
Maternelle Ferdinand
Buisson ANTONY
Parents élus et
enseignants
Conseil d’école du
08/11/2013
Proposition pour
l’organisation des temps scolaires et périscolaires.
L’organisation de TAP en début d’après-midi, selon la proposition de la
Mairie sur l’organisation des temps scolaires et périscolaires, concernerait
actuellement, pour notre école maternelle, un horaire se situant directement
après le repas des élèves.
Il nous apparait très concrètement que ce choix ne correspond pas à
l’esprit de la réforme, concernant le respect des rythmes des élèves de
maternelle, ni à l’observation des besoins spécifiques des jeunes enfants en
termes de sécurité affective et physique.
Ce découpage du temps de la journée, morcelé en temps scolaire, temps
périscolaire, puis à nouveau en temps scolaire, nous semble dommageable pour
l’enfant de maternelle pour différentes raisons.
En effet, pour des enfants de 3 à 5 ans, les changements d’adultes
référents, de règles, de lieux, en cours de journée sont susceptibles d’être
des facteurs de déstabilisation et d’insécurisation sur deux plans :
- Ils favoriseraient une moins bonne scolarisation des élèves car ceux-ci, déstabilisés, auraient des difficultés à intégrer les règles et les repères de vie de l’Institution scolaire. Ils auraient des difficultés à intégrer le continuum, à identifier le rôle et la qualification des différents intervenants (enseignants/animateurs), comme à les investir.
- Le temps de constitution des groupes (morcellement des groupes classes), les déplacements, la configuration complexe de l’établissement, le nombre très restreint de grandes salles dans l’école (préau d’accueil et gymnase), l’indisponibilité des espaces (réfectoire indisponible car en nettoyage, classes utilisées pour les APC), la disparité des groupes et le nombre important des enfants (environ 150 élèves de moyenne et grande section), les changements d’adultes référents, ne nous semblent pas répondre aux rythmes, aux besoins de temps de pause des élèves, au repos, au calme et à la sécurité nécessaires aux enfants de moyenne et de grande section, à ce moment de la journée.
De surcroît, les enfants de petite section verront le nombre d’adultes
référents multiplié (sans garantie de la présence constante des mêmes
animateurs), sur un temps de sieste et d’endormissement où un enfant de trois
ans a besoin de stabilité, de repères constants, d’habitudes pour son bien-être
et son épanouissement, dans l’environnement rassurant que doit être l’école.
En début d’après-midi, le
fort besoin de calme, comme la sensation de protection et de sécurité
(affective et physique), participent naturellement au socle du développement
moteur, émotionnel, social et cognitif de l’enfant.
Le projet de réforme prévoit une journée allégée pour l’enfant. Le temps de
présence à l’école pour les enfants de maternelle sera de même durée
qu’actuellement, sans compter la demi-journée supplémentaire de classe le
mercredi.
Nous regrettons, enfin, que l’organisation prévue ne puisse proposer
d’activités aux élèves de petite section, alors que la réforme concerne tous
les élèves des écoles maternelles et élémentaires.
Notre proposition est de
placer les TAP en fin de journée et de les répartir uniformément avec une durée
de 45 minutes, de 15h45 à 16h30, le
lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Cela correspondrait à une journée de classe dans sa continuité, suivie d’un
temps de TAP pour les enfants dont les parents (ou nourrices) ne pourraient
venir les chercher avant 16 h 30.
Un certain nombre d’enfants pourrait donc voir réellement leurs journées de
collectivité allégées par un départ à 15h45.
Pour le petit élève, toutes les journées seraient identiques, les temps
scolaires et périscolaires bien codifiés pour un meilleur repère temporel.
Ceci correspondrait tout-à-fait à l’esprit de la réforme et permettrait une
organisation des TAP plus légère et acceptable par des enfants de moins de 6
ans.
Les enfants pourraient bénéficier d’activités éducatives à ce moment de la
journée.
De plus, le réfectoire serait disponible et pourrait accueillir plusieurs
groupes.
En choisissant cette continuité temporelle pour l’élève, les modalités
d’alternance entre les enseignants et les animateurs seraient d’avantage
identifiées, les passations grandement simplifiées, les déplacements des
groupes bien plus aisément gérables : le contrôle et la gestion des élèves
seraient facilités. Il sera en effet plus facile à un animateur d’aller
chercher les enfants de son groupe dans leurs classes respectives, plutôt que
d’arriver à 13h30, lorsque 140 à 150 élèves sont dans la cour.
Concernant la vie de l’école à 13h30, nous rappelons que les élèves de
petite section sont actuellement couchés par leur ATSEM et leur
enseignante : ce sont les mêmes personnes qui sont présentes au moment du
lever. Il y a une continuité de lieu et d’adultes, ce qui est très sécurisant
pour des petits enfants de cet âge. Nous proposons de maintenir cette
organisation très au point.
Les enseignantes de moyenne section organisent le début d’après-midi de la
classe pour répondre aux besoins de repos et de sécurité des enfants : à
13h30, après un passage aux toilettes, les enfants se reposent dans leur
classe, confortablement installés sur un tapis.
Les enseignantes, connaissant les rythmes, les habitudes et les besoins
spécifiques de leurs élèves, différencient les modalités de ce repos :
certains enfants ont encore besoin de dormir et sont placés à des endroits de
la classe où ils pourront se reposer sans être dérangés. Après les 20 mn
nécessaires à une détente, les enfants n’ayant pas besoin de dormir bénéficient
d’un lever échelonné et d’une mise en activités scolaires. Les enfants en
activités scolaires sont plus calmes, puisqu’ils respectent le sommeil des
autres. Cette attention est bénéfique à l’apprentissage du respect de l’autre.
Dans ces moments délicats, les besoins biologiques des enfants sont respectés
grâce à une continuité de lieu, de temps et d’adulte. De plus, cela permet une
meilleure prise en charge individualisée des élèves. Cette organisation est
évolutive sur l’année, en fonction des besoins des enfants, qui ne seront alors
plus allongés.
Nous demandons donc, dans les meilleurs délais, une concertation entre
l’ensemble des enseignants de l’école, des parents et des personnels de la
Mairie, afin d’aborder toutes les
questions posées par ce changement d’organisation du temps de l’enfant.
Nous serions très heureux de pouvoir mettre notre expérience au service de
la mise en place de ces nouveaux rythmes scolaires et périscolaires dans le
souci prioritaire du bien-être des élèves de maternelle.
Texte (2 pages) approuvé
à l’unanimité par les Parents d’élèves élus au conseil d’école
et l’équipe enseignante
de l’école maternelle Ferdinand Buisson.
L’équipe enseignante de
l’école maternelle Ferdinand Buisson pense que la coupure du mercredi avec les
activités ludiques du centre aéré ou la journée calme avec un adulte (parent,
grand-parent, nourrice …) s’accorderait mieux au rythme biologique des enfants
comme de nombreuses recherches le prouvent.
Chaque fois qu’une
semaine de 4 jours consécutifs a eu lieu les enseignants ont pu remarquer le
niveau important de fatigue de leurs jeunes élèves.
Texte approuvé à
l’unanimité par l’équipe enseignante de l’école maternelle Ferdinand Buisson
Françoise
QUINZIN
directrice
[1] « Le projet éducatif territorial [PEDT]
est un outil de collaboration locale qui peut rassembler, à l’initiative de la
collectivité territoriale, l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine
de l’éducation: [...] et des représentants de parents d’élèves.
[…] Un comité de
pilotage réunit l’ensemble des acteurs pour élaborer et suivre la mise en œuvre
du projet éducatif territorial.
Dans le cadre de la
consultation des conseils d’école sur l’organisation des activités
périscolaires, en application de l’article D. 411- 2 du code de l’éducation,
ceux-ci sont associés à la réflexion sur l’élaboration des PEDT. »
[2] « Toute classe maternelle doit
bénéficier des services d'un agent communal occupant l'emploi d'agent
spécialisé des écoles maternelles et des classes enfantines. »
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